10 - 13 Mars. Mumbai (Bombay)
Apres plus de 15 ans pour moi, et la premiere fois pour Vero, nous voici en INDE !!!!
Pour moi, cela m a vraiment fait un sentiment incroyable de me retrouver là, d avoir tous ces souvenirs qui reviennent, et de retrouver ce pays. J avais au debut peur de ne pas le reconnaitre, avec l enorme croissance de ces dernieres annees ici, mais cela ne semblait pas avoir changé à premier abord. Pour Vero, qui avait bcp entendu parle de ce pays, ses coutumes, de la pauvrete, de ses conducteurs fous, qui avait vu des photos, et des reportages, c est quand meme autre chose de le voir/sentir/entendre en vrai. Tellement different de tous les pays visites auparavant. Sentiment assez incroyable pour elle aussi.
Apres 3 jours ici, et en lisant les journeaux locaux, on voit que si l Inde que je connaissais il y a 15 ans est encore completement là, avec les Ambassadors, les vaches sur la route, les vendeurs de rue, les porteurs, les casseurs de cailloux, les lepreux,... il y a en plus toute une nouvelle couche, avec des nouvelles sortes de voitures, des magasins de marque, du Coca Cola, des MacDo, des Mall,... Cela fait presque peur.
Sinon les mendiants et les commercants sont parfois un peu collants, mais cela fait du bien de ne plus etre harcelé par les locaux qui demandent 'You like New Zealand ?' (on rigole).
C est encore un peu difficile pour nous d ecrire ce que l on ressent vraiment. On est en tout cas tres content d etre là, et demain, si tout va bien, ON RECUPERE LES MOTOS !!!!
Deux trois photos.
Posté le : March 13, 2006 - L'Inde. (sev)
------- Inde • 4 Commentaire(s)
14-18 Mars . Mumbai
Des fous...
Mardi - On prend nos sac, quittons l hotel, et partons la fleur au fusil pour l aeroport : il est tot, il fait beau, et ce soir on a les motos !
D abord, il faut eviter les dizaines d agents qui veulent nous 'aider', ensuite trouver le bon bureau pour faire les papiers. A 13h30, on fini par trouver un douanier qui sait faire, et la, surprise on nous demande une certification du 'Carnet de passage' (C est un papier de l ACS qui permet d importer les motos temporairement). C est comme si un policier demande une confirmation de la Blecherette qui prouve que le permis de conduire est correct...
Bref, on doit aller a Automobile Club local (1h30 de taxi), qui demande confirmation a l Automobile Club de Suisse. L astuce c est que l on doit payer 1500Rps (50 CHF) par moto pour ce service. (Une partie retourne surement aux douaniers).
Mercredi - jour ferie. Super, on ne savait pas.
Jeudi - la confirmation de Suisse n est toujours pas la, mais 'exceptionnellement', c est ok, tant que l on paye. Comme je demande un vrai recu avec le detail, le prix baisse bizarrement a 1000Rps par moto. Si on n est pas d accord, il faut attendre demain car le chef est en meeting. Bref, on doit donc payer, le WE approche, et on veut les motos. On est pas content du tout, car jusqu a aujourd hui, on avait paye aucun baskshish du voyage. Il est deja trop tard pour retourner a l aeroport. On retourne donc a l hotel avec nos sacs....
Vendredi - on part de nouveau tout confiant a l aeroport, avec nos sacs. Apres 7 heures de negociations, et de recherche de bureau en Hindi, c est bientot ok, mais on prefere revenir le samedi, car c est trop tard pour commencer a monter les motos (18h). D apres les douaniers, il reste juste 30 minutes de papiers...
Samedi - le taxi essaye de nous arnaquer en nous faisant le coup de la panne. (veridique). Il nous demande beaucoup d argent, et nous dit de continuer avec un rikshaw.(ils ont l air de meche). Si on paye pas, le gars du taxi refuse d ouvrir le coffre ou il y a notre sac. Sev s enerve et crie sur le gars. On arrive a arreter un autre taxi qui a une fiche de prix correcte, que l on montre au premier chauffeur. Du coup, on paye le prix reel, et avec 30min de perdu, on repart vers l aeroport. Ils n aiment vraiment pas si on leur crie dessus.
11h30, on recommence les papiers. 4 heures plus tard, on finit par pouvoir ressortir avec les motos et notre magnifique boite qui a bcp souffert. (Juste une vis cassee sur un top case). Le temps de tout remonter, on va donc faire notre premiere route en Inde de nuit ! On cherche un hotel tout pres.
En conclusions, ils sont hyper lent. La procedure est inutilement compliquee, on a du payer un jour de stockage tellement c etait lent, un transfert d entrepot car les douaniers des 'marchandises' ne savent pas faire, plein d aller-retour en taxi (3h a/r), des nuits d hotel, ecrire des dizaines de fois la meme chose dans plein de formulaires, allers dans 17 bureaux differents (dix sept !!!), (certains dans des zones ou l on avait officiellement pas le droit d aller, et souvent dur a trouver).
Avec ca, ils n ont en fait rien vraiment controle en dehors des paperasses. J ai 'verifie' moi meme les numeros de chassis (trop sale pour le douanier). Et ils n ont meme pas ouvert les boites. Portenawac.
MAIS ON A LES MOTOS !!!!!!
Le point positif, c est que l on a pu passer 4 jours avec des Francais tres chouettes, qui font le tour du monde en Camping car depuis 3 ans et demi avec leurs enfants ( ccarautourdumonde). Leur camping car etait bloqué en mer, et ils etaient dans le meme petrin que nous.
Dimanche 19, Mumbay - Nashik
Premiere route indienne, c est en effet particulier. On comprend qu ils aient besoin d un bon millier de dieux pour les proteger sur la route. Ils depassent tout le temps, meme si il y a une voiture en face. Il faut juste freiner et s ecarter pour les laisser faire. Les accidents arrivent quand en face aussi, ils depassent sans rien voir, et qu ils n arrivent pas a passer a 4 sur la route a 2 voies. (normal).
On se sent donc bien sur nos petites motos, bien etroites, qui nous permettent d eviter ce qui vient sur notre voie. Les animaux sont par contre plus disciplines et traversent rarement la route contrairement a ce que Sev avait connu au Vietnam. C est plus fatiguant qu en NZ ou Argentine, et ici on ne peut pas revasser.
Autre miracle de l Inde, on est passe de pauvre sur des petites motos, a riche sur des grosse cylindree. (La plus grosse ici est une 180cc, ou une Royal Einfield poussive).
Le spectacle du bord de la route est toujours passionnant. (voir les photos).
Posté le : March 22, 2006 - La paperasse.... (sev)
------- Inde • 8 Commentaire(s)
20 Mars, 10 Avril
Deja trois semaines depuis le dernier message, ce qui nous fait beaucoup de chose a dire, beaucoup d impressions. Du coup, on ne va pas faire le compte rendu 'au jour le jour' cette fois.
La route
On avait parle un peu vite concernant les animaux, il y a regulierement des vaches, des buffles, des anes, des biquettes, des pietons, des chiens, des dromadaires, de rares elephants, etc. qui traversent la route. En plus des
conducteurs, il faut aussi faire attention a tout cette menagerie... On reste surpris de voir que meme un buffle ici, est capable de s arreter, tourner la tete et voir ce qui arrive, si on le klaxonne. Les vaches par contre ne bougeront meme pas une oreille. Elles sont sacrees, et elles le savent.
Toujours question conduite, si l on veut etre tres positifs, on peut dire qu ils ont une approche plus cooperative que chez nous, ou la conduite est individualiste. Je m explique. En Suisse, le conducteur va tout seul verifier que la voie est libre, qu il a la place, mettre le clignotant, etc.. avant de depasser. Ici en Inde, le conducteur depasse simplement. Les autres cooperent, et doivent par exemple klaxonner pour lui indique que 'ca passe pas', faire des appels de phares pour lui dire 'ca passe VRAIMENT pas', et les plus petits cooperent pour que cela passe (= degager de la voie, pour ne pas etre ecrase). Bref, on peut voir cela comme une oeuvre collective. Cela est aussi d un autre point de vue completement et inutilement dangeureux, avec le plus fort qui se fout des autres, et des chauffeurs de bus qui traversent des villages a tout vitesse avec le klaxon a fond.
Apres avoir trouve que la conduite locale faisait partie du folklore de l Inde, avec les sadhous et les elephants, on se dit maintenant qu il y a beaucoup de vie qui se perdent pour rien, a cause de certains qui ne veulent pas attendre 30 secondes avant de depasser.
Les visites
Depuis le derniers message, nous avons bien fait notre travail de touriste. D abord les caves d Ellora , et Ajanta , un travail de fou. Pire que de deplacer des montagnes, ils les on creusees, et en ont fait des superbes temples. Mandu, ou un heureux roi entretenait son harem de 15 000 femmes et ou l on a eu deux jours de tranquilite. Ensuite le Rajhastan avec Udaipur ,
et son palace de James Bond (video, avec le son), Ranakpur (temple jain) , Jodpur (fort surmontant un massif rocheux) , Jaisalmer et sa vieille ville, tout en pierre jaune.
Tous ces sites, ou l on est a chaque fois emerveille par la beaute, etonne par le travail titanesque que cela a represent'e, par les architectes et les artisans qui ont su faire cela.
Certains de ces sites ont ete fait il y a plus de mille ans, et aujourd hui, on voit sur la route des charettes tirees par des animaux, et des femmes portant la terre sur leur tete, comme cela ce faisait a l epoque. Cela donne d autant plus de vie a ces lieux, et l on pourrait se croire aux temps de leur construction.
Les indiens
C est un sujet difficile a aborder, il ne faut bien entendu pas generaliser, et meme a motos, on est en contact qu avec une petite partie de la population (ceux qui sont comme nous, dans la rue). Tant certains peuvent etre absolument barbants, n hesitant pas a vous gacher un coucher de soleil sur les dunes, pour vous demander pour a quinzieme fois si vous ne voulez pas un coca. Vous enerver au lever du soleil pour vous vendre une balade en chameaux. De l autre cote, on peut croiser un artisan qui nous repare gratuitement la boite de vero (cassee lors du transport). On peut aussi se retrouver dans le desert a passer une soiree tres chouette avec un rajasthanai qui nous prepare le repas sur un feu de bois.
Les enfants, sont soit desesperant, soit attachant. Pour ceux attachant, on espere juste ne pas etre le touriste de plus, qui les fera passer de la curiosite, a la phrase typique 'One pen, one ruppee' (un stylo, une roupie).
Aujourd hui, c est plutot 'ten ruppee' d ailleurs.
Les souvenirs de Severin
De tous les forts, temples, et autres que j avais parfois deja visite 16 ans en arriere, il me restait que des souvenirs flou. Maintenant a Delhi, c est autre chose. On repasse par des endroits que j ai encore bien en memoire, et c est vraiment chouette. Mes freres et parents manquent par contre beaucoup a la photo...
La suite
Nous sommes maintenant a Delhi , en train de preparer la suite du voyage, et voir le monde qui s ecroule sous nos yeux. Rien qu aujourd hui, on voit la crise au Nepal, qui prend de l ampleur, des rumeurs qui preparent peut etre
des frappes en Iran, et meme un gouvernement qui doit faire machine arriere devant la rue en colere a Paris. La Suisse reste sure, heureusement.
La temperature monte aussi au sens propre ici, avec 37C prevus pour demain. Des que l on en a fini avec les visas, on va monter dans l Himachal Pradesh (nord) ou il fait 20 degrees de moins.
Pleins de photos
- Sur la route
- Pas sur la route
Posté le : April 11, 2006 - Delhi, deja. (sev)
------- Inde • 8 Commentaire(s)
11-30 Avril. Delhi
Tada ! C est le grand moment : on revele finalement comment on va rentrer en Suisse (enfin, comment on va essayer de rentrer). On a pas mal cogité dessus, mais maintenant c est pratiquement sur.
La route prevue est :
Inde, Pakistan, Chine, Kirghistan, Kazakhstan, Ouzbekistan, Turkmenistan, Iran, Turquie, EUROPE.
Pour aider ceux qui ont du mal avec tous ces 'stans', voici cela en image. Cela nous a aussi prix du temps pour nous y retrouver.
En bleu, l'itineraire prevu, et en rouge, les plans B, C, D, E et F, au cas ou quelque chose coince. (Par exemple, l obtention du visa Chinois, les greves en France, le passage avec les motos en Chine, le visa Turkmene, la situation en Iran, ...)
Les Visa, il faut le savoir, c est du sport. Chaque ambassade applique les jours feries de son pays (Paques pour la France, mort du Profete pour l Iran, ...), ET les jours feries indiens bien sur. Avec cela, il faut parfois des photos 'mode islamique', faire des 'certifications du passport', des lettres de recommandation, aller a une banque pour payer le visa, avoir plein de Roupie, ou parfois des dollars. Des ambassades demenagent a l autre bout de la ville sans remetre a jour le bottin, les chinois exigent un billet d avion A/R partant d Inde, les Turkmenes ne font simplement aucun visa ici,... Et les horaires sont en general tres limite (par exemple. 10h 12h, pour l Ouzbekistan).
Bref, on vient de perdre 3 semaines et pas mal de Roupies rien que pour 5 autocollants sur le passeport, et il nous en manquera encore deux a faire en route. Comme on avait le temps, on en a profité pour etre malade. D abord Vero, avec une bonne tourista, et un docteur qui l a mise sous perfusion, alors qu a mon avis, elle allait encore pas mal, ensuite Severin, qui a d abord cru que cela allait passer, et s est retrouvé apres 4 jours, tres faible, sous antibiotiques et sous les 57kg. Et finalement la moto bleue, qui nous a fait la premiere vraie panne du voyage. (Probleme d allumage)
A quelque chose malheur est bon, car les nouveaux locataires de la maison ou je (Severin) vivais il y a 15 ans nous ont tres gentillement hebergé, le temps de ma convalaissance. La maitresse de maison (Madie) a d ailleurs tres bien pris soin de nous, avec une nourriture appropriée. Pour info, la 'tourista' se dit 'Delhi Belly' en anglais (bidou de Delhi), et ce n est pas pour rien.
Maintenant, tout le monde va bien, et ce soir nous partons (en train) voir le Taj Mahal, et peut etre Benares.
Posté le : April 30, 2006 - Retour maison ? (sev)
------- Inde • 7 Commentaire(s)
1er - 4 Mai. Agra, Delhi
Apres s etre remis de nos problemes intestinaux, nous avons tenté les autres moyens de transport. C est vrai que jusque ici, on s etait limité a la moto, aux bateaux, et a l avion.
D'abord, les trains indien (Delhi -> Agra ), et surtout l'achat de billets au comptoir 'local', car le comptoir special etrangers fermait. On fait une heure de queue, dans une gare surpeuplée : imaginez bien 15 guichets, avec à chaque fois 50 personnes en file indienne (bien sur). Finalement on se retrouve avec des billets 'non reservé, et on doit aller dans le wagon en queue de train. C'etait plutot plein, et on a du s asseoir sur un 'porte-bagage', au dessus des sieges. C'etait cela dit pas trop mal.
Ensuite, les bus locaux (Agra -> Fatepur Sikri) : 17 Rps = 0,50 CHF ou 0.30 EUR pour 35 kms. Pour le trajet retour, on attend bien 1 heure le dernier bus, et on nous apprend qu il ne viendra jamais 'car il y a beaucoup de mariages aujourd hui'....!!!???. On nous conseille de marcher 2km, vers l embranchement d apres, ou il y a parait il plus de bus.
Sur place, les bus sont completement pleins, avec au moins 10 indiens accrochés a chaque porte, a moitié a l exterieur. On ne tente pas notre chance, contrairement aux locaux qui suivent le fameux principe, 'si il y a de la place pour 100, il y a de la place pour 105'.
La nuit tombe, on nous propose des jeep hors de prix, puis apres encore 1h30, on fini par organiser une jeep avec d autres touristes, et rentrer a Agra pour pas trop cher. Ouf.
On voulait aussi aller voir Varanasi/Benares (ville sacrée sur le gange) en train mais tout est complet sur plusieurs jours. Du coup, retour à Delhi avec un train qui aura finalement 2h de retard.
Conclusion : VIVE LA MOTO, VIVE LA LIBERTE.
De retour a Delhi, on en profite pour rencontrer le chauffeur qui travaillait pour la famille de Severin quand ils etaient en Inde. 15 ans apres, il a monté sa propre entreprise, se porte plutot bien, et se fait conduire ! (photo de droite) On visite Delhi avec son fils en voiture, car en trois semaines, on ne connaissait que les ambassades et notre lit !
On rencontre ensuite un ancien collegue indien du pere de Severin qui nous envoie une mercedes flambant neuve. On se retrouve assis sur des sieges en cuir, bien a l abri, et on passe entre les cabanes de bois et de toles ondulées, où les pauvres de Delhi vivent. Si la voiture n etait pas climatisée, on pourrait sentir les egouts à ciel ouvert, juste à coté.
6 Mai. Chandigarh
On prend enfin la route, direction la Suisse, apres une derniere soiree avec la famille qui nous a si gentiment accueilli (photo de gauche). Sur la route, on assiste au truc le plus incroyable que l on ait vu niveau securité. Et pourtant on en a vu.
Alors que l on roule sur l autoroute (2x 3 voies, avec terre plein central), on voit debarquer 5 gars des travaux publics, poussant des barrieres en courant. Ils nous bloquent la route, et nous dévient de l autre coté du terre plein !! On se retrouve donc en contre sens a eviter des voitures qui arrivent en face a plus de 100km/h !
N importe quoi : rien n avait etait fait pour reserver la voie. Comme cela nous semblait un peu dangereux, on a donc ralenti, et laissé 3 voitures nous passer devant, histoire qu elles ouvrent la voie. Elles se sont remises a rouler a 100km/h, comme si tout etait normal. On a donc vu pas mal d appel de phares, des plantés sur les freins, des evitements tres limites, mais heureusement pas d accidents.
6-10 Mai. Shimla, Dharamsala, McLeod Ganj
Plus on roule, plus on monte, plus il fait frais ! C'est le paradis. A Shimla, 2150m d altitude, il ne fait plus que 27 degree, contre 43 à Delhi et Chandigarh.
Le soir, on doit meme mettre un petit gilet, et dormir sous les couvertures. Quel bonheur.
Le village a ete construit par les anglais, et on pourrait (presque) se croire en europe. Des petites maisons charmantes, des salons de thé, mais aussi des singes et toujours la foule. La route aussi change du reste de l Inde car c'est virage sur virage pendant 2 heures, avec des vallees et des sommets blancs au loin.
On continue sur Dharamsala et McLeod Ganj, la residence du Dalai Lama (Photo de droite). La encore, c est une ambiance differente, avec presque que des tibetains, de la nourriture tibetaine (soupes, pates et pain non epicés), bref, l Inde est vraiment variee.
11-12 Mai. Amritsar
Pour passer au Pakistan, on doit malheureusement redescendre vers le plateau, et les 45 degres d'Amritsar. C est pas facile de rouler avec cette chaleur, on boit plus que nos motos (3-4 litres par jour et par personne), et dans les villes, c'est l horreur.
C est la derniere nuit en Inde et cela nous fait quelque chose. On part sur des bons souvenirs, avec le magnifique Golden Temple, le lieu central pour les Sikhs.
Pour la minute culturelle, le Sikhisme est une religion indienne où ils ne se coupent ni les cheveux ni la barbe. C est pour cela que les hommes portent un turban, ou pour les plus jeunes une sorte de tissus qui protege les cheveux. Ils n ont pas de caste comme les hindouistes, et c'est assez different du reste de l Inde. La region s appelle le Punjab, et est une des plus riche de l Inde. Il y a 15 ans, le coin etait pas mal dangereux et ne pouvait pas etre visité.
A 30 km d'Amritsar, il y a le point frontiere de Wagha , unique point de passage entre l Inde et le Pakistan pour les touristes. Tous les soirs, ils ferment la fontiere lors d une ceremonie assez incroyable, ou chaque coté essaie d'en faire plus que l autre. Les soldats sont les plus grands du pays (au moins une tete de plus que l indien normal), tres souples et marchent comme des tarrés. Pleins de locaux viennent les supporter, et il y a une super ambiance, avec de la musique, des drapeaux, et tout. Pour une fois c est gratuit, et comme touriste on a le droit a la tribune VIP. En Inde normalement on a juste le droit de payer 40 fois plus que les locaux. (Taj Mahal : 750 Rps pour nous, 20 pour les indiens).
A gauche : ce qui arrive quand on vient en Inde sans Carnet De Passage. Le vehicule est bloqué a la frontiere pour deux mois, et ensuite detruit.
Petite video (600kb) de la ceremonie de fermeture des portes..
Dernieres photos d'Inde.
Bilan à la sortie d'Inde : 25 000km depuis la Suisse, 8 mois et demi de voyage, et les compteurs des motos sont cassés depuis l Argentine.
Posté le : May 15, 2006 - Inde, suite et fin (sev)
------- Inde • 4 Commentaire(s)
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