5 Sept - Les Motos
Apres avoir passé 5h á la douane, YIHOOOOO, on est en Argentine, avec nos motos, et ON ROULE !!! La route est relativement simple : á gauche, 3 voies de voitures en folie, et á droite 3 voies de camion en furie. Des bus passent en travers, et nous essayons de rester au milieu. Tous le monde depasse á droite, 'a gauche, bref c'est la fete. Au bout de 60km, on fini enfin par sortir de Buenos Aires, et on trouve des routes plus calmes.

Premiere nuit dans un camping au bord de l'eau, tout aurait ete si paisible si il n y avait pas eu les trains, les camions, les avions et les bateaux qui passaient toute la nuit. Il a fait froid, nous etions les seuls campeurs, mais super content d'y etre enfin.

6,7 Sept - Route vers le nord
Premiers controles de flics : ils font semblant de verifier, mais on voit bien qu ils ne comprennent pas les cartes grises suisses. Superbes paysages, troupeaux de vaches dans des champs immenses, avec des gauchos á cheval qui les surveillent, bains thermaux (sur les conseils de policiers fort sympathiques).




8 Sept - Mercedes
Depart pour la reserve d'Iberia, avec notre premiere route de pierre. C'est juste á coté (120 km).
Apres 14km, une premiere fixation de boite lache chez Vero. On continue avec un fil de fer. Apres encore 6km, une de mes boites (sev) tombe de la moto (á environ 50km/h). Plus de choix, il faut rentrer et reparer.
Conclusion : mes boites ont bien tenu, meme la chute, mais les blocs anti-vibration ne tiennent pas les vibrations des routes locales.
L'humeur n'est pas terrible, car j'esperais au moins que cela tienne un mois...

8-9-10 Sept - Mercedes
Reparations des boites, avec un reparateur tres sympa qui a prete ses outils, et remonte le moral. Les cours de Palomar ont servi, et on a une fixation avec une belle barre de metal (voir photos).
Route vers le nord. Le paysage change. Brusquement, apres des kms de plats, des vallonnements se forment, la vegetation reprend le dessus, et la terre devient rouge.

11-12 Sept - Apostoles
Deuxieme crasse. En se reveillant d'une nuit mouvementee (orage violent dans un lieu plus que bizarre), Vero voit que l'on nous a vole les chaussures qui etaient dans la sous-tente. Super, Sev n'a meme plus de chaussures, et doit aller avec les sandales de vero (taille 37) chez les flic declarer le vol. On est dimanche, les magasins sont fermes.Heuresement la dessus, on croise par hasard une famille de motards, qui nous heberge tres gentiment. Cela nous remonte á nouveau le moral.

13-15 Sept - Iguazu
Ca y est, apres 1600km, on est au lieu mythique. On a deja fait un bon bout de route. Il pleut, on est en baskets. On a fait un petit tour au Paraguay via le Bresil pour trouver des bonnes chaussures, mais rien a faire. Demain, on va voir les chutes.

Pour ceux qui ont une bonne connexion :
petite video de la route.
Posté le : September 16, 2005 - La route ! (sev) ------- Argentine4 Commentaire(s)

3300km
Nous voici arrivé a Salta, deuxieme grosse etape apres Iguazu. Les chutes etaient vraiment impressionnantes (imaginez un fleuve 3 fois la taille de la Seine qui tombe de 70m de haut), et la ville sympa (meme sous la pluie). On est donc resté quelques jours se reposer.
Apres Iguazu, on a ete voir les missions jesuites , avant d'attaquer LA ligne droite . Plus de 500 km rectilignes (avec juste deux ou trois vagues courbes). Le tout est plat, tres peu de circulation, des villages espacés de plus de 100km. La seule distraction vient du revetement, qui varie de parfait à goudron avec quelques trous (il faut slalomer), de plus en plus de trous, et il fini par y avoir plus de trous que de route. Là on change de technique, il faut slalomer pour eviter les 'bosses' d'asphalte sur la route de pierre.

En general, apres 1-2 heures sans voir personne, on fini par croiser un cycliste, ce qui signifie qu'une ville est pas trop loin. (commes les mouettes sur l'ocean, qui indique qu'on s'approche d'une cote). Et d'un coup on se retrouve pres d'une 'ville' de plusieurs milliers d'habitants, sortie de nulle part, avec heureusement de l'essence.

Premieres rencontre aussi avec des policiers louches. Le premier disait qu'il fallait avoir un triangle sur la moto en cas de panne, et qu il devait malheureusement nous mettre une amende car on ne l'avait pas. Apres 10 minutes de discussions intenses, on est reparti sans rien payer. Le deuxieme flic etait encore plus drole. Plutot gras, transpirant, avec des lunettes de soleil : il demandait à ce que l'on paye pour l'essence du groupe electrogene du poste de police. J'ai utilisé une technique vue sur le web : pendant 5 minutes je fais celui qui ne comprend rien en souriant betement, puis en le regardant, je demarre la moto, remet les gants, dit au revoir et on part.

Les paysages sont grandioses, on voit des troupeaux avec des milliers de vaches, des lacs parfois. On fait pas mal de rencontre, des locaux et aussi des europeens venu s'installer ici. (dont un francais, agriculteur normand, qui etait devenu chercheur d'or au Bresil et exploite maintenant un ferme immense (35km de perimetre, >3000 hectares). On ne voit aucun touristes.



21-23 septembre.
Un matin, on fini par apercevoir des montagnes au loin. Durant une heure, on les voit grandir et grandir et nous voila dans les Andes.
On est donc maintenant a Salta pour quelques jours de repos. Tres jolie ville a 1'200 m. Vero dit que ce ne sont pas encore des Montagnes, mais juste de grandes collines.

Demain on part dans les hauteurs au nord, pour encore d'autres types de paysages. Pas mal de routes de pierre nous attendent alors on espere que les boites continueront a tenir.

24-29 Sept.
Que dire..... OUAHHHHHHH, c'etait une semaine tout simplement magnifique. Paysages grandioses avec de superbes couleurs. On vous avait laissé a Salta a 1200 m. d'altitude avec de la pluie pour commencer et on s'est retrouvé avec du beau temps mais froid et le point culminant de notre voyage a 4170 m. De quoi recharger nos globules rouges... Sev est d'ailleurs plus qu'en forme !!!

Nous avons atteint la Quiaca (4'000 km depuis Buenos Aires), Nord de l'Argentine et frontiere avec la Bolivie via la Quebrada (livre de geologie grandeur nature) et les Salinas Grandes.

Ensuite un col incroyable, on peut aller se recoucher avec nos petits cols suisses... J'en avais le vertige depuis en haut, il a fallu redescendre 1700 m....!!!! (on disait au depart que le pays etait plat...)
Vous n'allez pas y croire mais nous avons deja parcouru 220 km de routes de terre, pierre, sable et les boites ont tenu ! Et oui !!! Genial ! Dans les 10 km sableux, j'en menais pas large et tout au long de la route, on a failli tomber des dizaines de fois. Que de spectacle...

Nous avons eu un petit coup de coeur pour un village nomme Tilcara ou l'on a mangé la meilleure viande de notre periple et ou l'on a trouve un petit nid douillet pour dormir avec chauffage. Et oui, on a laissé tomber le camping pour un moment, because the "froid". (Il faisait -8 de jour á Abra Pampa ....)

Maintenant, on est de retour à Salta apres cette petite boucle et on roule vers le sud, sud, sud. On ne s'arretera que lorsqu'il n'y aura plus de route. (=Ushuaia à env. 4'000 km).

Pour les photos 'comme à la tele' :
http://www.petiteviree.com/images/argentine3/

Pour ceux qui n'ont pas le mal de mer en voiture :
http://www.petiteviree.com/images/argentine3/DSCF0132.AVI

Merci aussi à tous ceux qui mettent des commentaires, cela fait plaisir.
Posté le : September 30, 2005 - Salta (sev) ------- Argentine12 Commentaire(s)

Mendoza, 13 Oct.
Bonjour, nous revoici avec des petits problemes, 3 semaines de tranquilité c'etait trop beau.
D'abord cela a commencé par une rage de dent terrible pour moi (sev) au milieu de la nuit. C'etait vendredi dernier, dans un parc au milieu de nul part (d'ailleurs il y a VRAIMENT plus d'etoiles ici, c'est magnifique).
On a donc rapidement fini la visite, encore plus rapidement vu le 'parc de la lune' qui etait à notre programme, et continué sur la route le plus loin possible (la prochaine vraie ville etait à plus de 400km, impossible à faire le meme jour). Vero choisi bien entendu ce soir la pour avoir un probleme avec sa batterie et son compteur.

On se retrouve donc le lendemain à Mendoza à chercher un dentiste ouvert le samedi (tres difficile, surtout avec l' "aide" de l'office de tourisme et de l'hopital). Cela en devant pousser la moto de vero à chaque arret pour la redemarrer, et avec pour moi tres mal à la dent, (la douleur semblait meme prendre tout le coté gauche de la tete).
Finalement, le dentiste me confirme que c'est bien la derniere reparation faite en Suisse il y a deux mois qui touchait le nerf. (Foutue tomme poêlee, cela fait cher le morceau de cailloux). Maintenant, il n'y a plus de nerf, mais je dois repasser chez un dentiste pour finir le traitement.

Dimanche peinard au milieu d'un rassemblement de motard (
voir la video, ils ont des jeux tres droles ici. On a pas essayé), lundi, manque de bol tout est fermé pour la fete de colomb, et on va voir l'aconcagua (6959m)qui est à coté : 160km. C'est des vrais montagnes de la Cordillère des Andes. Cela nous a fait drole de revoir des skieurs, alors qu'il fait 30d à Mendoza.

Mardi, on met le linge à la lessive et les motos au garagiste. Je me retrouve donc sans veste de moto, sans mon jeans, (donc sans vrai poche) et bing, je me fais voler mon portefeuille...

De nouveau direction les flics pour faire une declaration (beaucoup plus lent cette fois, car il y avait 'Titanic' qui passait à la TV du commissariat. -> Ils n'etaient pas hyper concentrés).
Aujourd'hui jeudi, mon passeport a fini par 'reapparaitre' dans un des commissariat (il faut tous les voir, il n'y a pas de bureau des objets trouvés central). Heureusement, car sinon il fallait retourner à Buenos Aires (1000km) pour en faire un temporaire utilisable 6 mois.

Il me manque encore les papiers pour la moto, et le permis de conduire. Le bon point c'est que ici, il suffit de montrer la carte du club de voile en francais et cela peu passer. On espere aussi que rien n'a été pris sur les cartes bancaires avant le blocage.

Voila, voila. On a vraiment la poisse depuis ce debut de voyage. Avec tous ces argentins qui vous disent 'suerte' (bonne chance) à chaque fois, cela doit porter malheur.
On peut croire que le coté difficile d'un tour à moto c'est la route, les pannes, le vent, etc..., mais non. C'est les vols et la paperasse.

A part cela, la route etait comme toujours très belle, même si on a eu une journee de tempete de sable (avec la temperature qui est tombée de 20 degree en 10 minutes). On a pu gouter les vins rouges sur place (cafayate , san juan, mendoza) et tout les soirs c'est 500g de viande au feu de bois plus bananes au chocolat au camping. J'ai aussi pris plus de photos de vero, pour ceux qui demandaient.

Ah, j'oubliais : 'On est au mondial, on est au mondial,
on est, on est, on est au mondial'.



Et une video accrobatique.
Posté le : October 13, 2005 - Petits problemes. (sev) ------- Argentine10 Commentaire(s)

Du 14 au 22 Octobre. Deux mois déjà.

Nous aimerions tout d'abord vous faire part de quelques anecdotes au sujet de l'Argentine :

1) C'est le seul pays au monde a posseder des toilettes (BaÑos) dans tous les internets cafes, les stations services, les restaurants, les supermarches, les petits bouibouis, etc.... Incroyable mais tellement pratique pour nous les femmes.... Par contre il ne faut pas rever, le papier toilette y est pratiquement inexistant, on ne peut pas tout avoir !
2) Les locaux possedent des velos mais c'est un moyen de locomotion et non un loisir. D'ailleurs ils sont toute la famille dessus (jusqu'a 4)....
3) Ils ne sont pas tres respectueux de la nature et donc, il y a regulierement des tonnes de dechets qui trainent un peu partout, dommage pour un si joli pays.
4) Ils ont des super bonnes glaces, surtout celle au "Dulce de Leche", un regal. Il existe egalement du dulce de leche a tartiner (gout qui ressemble au caramel mou) pour le petit dejeuner et comme le nutella n'a pas reussi a s'implanter en Argentine, sev a trouve un remplacant. Un pot de 250 gr ne fait que 2 jours....
5) Le pays est immense avec des contrees immenses et perdues mais il y a quand meme des poteaux electriques un peu partout, quel dommage pour nos photos.
6) On a toujours pas bien compris comment fonctionnent les priorités. Parfois à droite, parfois la rue plus grosse, parfois on devine des signes 'PARE' (stop) peints sur la route mais completement effacés. En general la priorité se joue au bluff. Le seul truc qui est sur, c'est que le pieton n'a jamais la priorité : meme la femme enceinte avec une poussette se fait klaxonner sur le passage clouté.
7) tout ce qui roule à le droit de rouler (avec ou sans phares, avec ou sans pot d'echappement, parebrise, plaques,...).
8) Ici un `bout droit' peu faire 300km, un steak 500g, un parc naturel (ex la peninsula valdes) est plus grand que la suisse romande...

Nous nous etions arretes a Mendoza avec quelques petites peripeties. Nous avons quitte cette jolie ville pour aller trouver la mer. Quel depaysement apres des km de desert et rien a voir. On est arrive a la Peninsule Valdes a l'Est et a 1'000 km au Sud de Buenos Aires . Il parait que c'est le must pour apercevoir les Baleines "Franca" comme ils disent et d'autres animaux, les elephants de mer, les lions de mer, les orques et les pinguins. On a pas ete decu. J'avais pour ma part (Vero), deja ete voir des baleines bleues au Canada avec Carol mais on n'apercevait que leur dos alors que cette fois, c'etait incroyable ! Premierement, on pouvait les apercevoir a l'oeil nue depuis le rivage, un regal avec les jumelles, deuxiemement, on a pu voir leur tete, leur nageoire et leur queue. Vraiment tres chouette endroit, de plus les elephants de mer sont enormes, ils pesent 4 t et on a vu un combat entre deux males et il y avait plein de sang. On a meme apercu par deux fois, une grosse araignee (voir photo) en pleine nature. C'etait la 1ere fois que Severin a voulu que je ferme la tente de camping.....

On a part la suite ete a Gaiman (village gallois ou ils en ont garde les traditions, patisseries). On s'est fait avoir comme a Londres quand vous voulez gouter des scones dans un endroit typique (hein les parents et les parrains-marraines), bref, cela nous a coute une fortune. Heureusement, on avait presque rien mange de la journee et on a tout gloupse !

Nous sommes maintenant a Trelew , on y est reste deux jours car nous attendions de recevoir un pneu arriere pour la moto de Sev qu'ils n'avaient pas en stock car notre moto "NX 250" n'existe pas en Argentine, ils ont des "NX 200!!!! On devait recevoir le pneu aujourd'hui samedi matin mais l'Argentine c'est pas la Suisse, il n'y avait rien. Que faire et bien attendre jusqu'a lundi !!! Bon, on a pu se rabattre sur un autre pneu "enduro" mais qui devrait aller. De plus, il n'y a plus bcp de reparateurs motos dans le Sud alors c'etait un des derniers endroits pour se fournir.

Sinon, on est toujours un peu embete, suite au vol des papiers car il nous manque toujours la carte grise de la moto de Sev, et tant que nous ne l'avons pas, on est bloque en Argentine, et on est bientot au bout.

Petite info, nous avons fait seulement 9'000 km depuis la Suisse.....

On a rajouté des photos
ici, et une video de pinguin qui marche au loin. C'est toujours drole, mais la video du post d'apres est meilleure.
Posté le : October 23, 2005 - Trelew (sev) ------- Argentine6 Commentaire(s)

Le Sud

Véro, Véro, Véro. Depuis le dernier message, nous avons encore vu quelques pinguins
(encore une video), et nous avons continué vers le sud, vers le froid, et le vent (mais pas encore trop). Véro a eu quelques aventures.


24 Oct
Elle a commencé par se faire quasi rentrer dedans par une voiture qui debarquait d'un chemin privé sans regarder. Elle a juste reussi à l'eviter en roulant sur le bas coté (en terre). Le gars ne s'est meme pas arreté.

Le soir, alors que l'on cherchait un camping, elle se fait courir après par un chien (ce qui est frequent à moto), et mordre le molet (normalement ici il ne sont pas agressifs). Heureusement les crocs n'ont pas eu raison du pantalon de pluie, la surbotte, le jean et le sous vetement thermique. Elle s'en tire avec un bleu.

26 Oct.
Comme tout allait encore trop facilement, Véro a decidé d'avoir la premiere crevaison
du voyage, bien entendu un des rares jours de pluie.

On a d'abord essayé avec la bombe anticrevaison, et cela a bien tenu 5 minutes.
Comme on a parfois quand meme un peu de chance, des motards bresiliens (dont un mecano) passaient par là et sont venu nous aider.
On a donc demonté la roue, enlevé le clou, remplacé la chambre à air (j'en avais une en reserve), et remonté le pneu.
Cela ne se gonflait toujours pas, et on a du redemonter pour s'apercevoir que la chambre à air neuve
avait un trou. Est ce qu'on à fait le trou en remontant ? Je ne sais pas. D'apres le mecano bresilien c'etait un defaut de fabrication... La chance avait deja tourné.
Tout ceci se passait à Caleta Olivia .

27 Oct.
Toujours plus au sud : Puerto San Julian , on a croisé un allemand sympatique avec une grosse moto. Nos 250 paraissent bien petites. Il voyage seul et avait un bon rythme (levé 7h, sur la route à 8h). De notre coté, c'est rare que l'on soit parti à 10h.



28 Oct.
Comme mes papiers se font toujours attendre, on ne pouvait pas allez à Ushuaia. On a donc decidé de voir dès maintenant le glacier Perito Moreno . Du coup, on retraverse le pays d'Est en Ouest, par les routes de terre (320km).

Les premiers 60km etaient très facile, puis des flaques (il avait sans doute plu la veille), et la terre est devenue très collante. Les pare-boues avants se sont enbourbés, et la roue avant ne pouvait plus tourner... Un local qui passait par là nous dit : 'Il n'y a qu'a attendre une heure, cela va secher".

On attend donc un peu, on demonte les pare-boues avant, et on continue.


20 km plus loin, véro aborde la derniere flaque un peu trop vite, et bing. Par terre. On se retrouve donc à 80km du point de depart, avec une boite encastrée dans le pneu arriere de vero, avec rien à perte de vue. (Vero n'a rien eu à part de la boue partout). Je dois avouer que j'avais aussi un peu glissé sur cette flaque, et mon pneu arriere est neuf.

Un 4x4 s'arrete, et nous apprend que le village qui etait marqué sur ma carte (avec un hotel) est maintenant abandonné. Il nous apprend aussi que la prochaine estancia ne fait absolument pas chambre d'hote (contrairement à ce que nous assurait le gars de l'office de tourisme).

Super.

On va quand même voir l'estancia ("La Julia").

On entre, et on commence le chemin qui va vers la ferme. C'est de plus en plus mouillé. Vero fini par s'arreter car il y a trop d'eau. Je continue tant bien que mal dans 40cm d'eau par endroits et je fini par trouver Jorge, le proprio, qui n'accepte pas que l'on plante la tente sur ses terres, mais nous propose au contraire de loger dans une des maisons qu'il a pour ses invités. Il va même chercher vero avec son pickup et recuperer la boite à l'entree (à 4km des maisons).

Ouf. On a fait regime ce soir là mais ils nous ont gentiment donné du pain et des biscuits.

C'est meme assez interressant de voir comment ils vivent. Pas d'electricité, pas d'eau courante hormis celle de la riviere. Et quand Jorge dit à sa femme. 'Cherie je vais au village faire des courses', elle sait qu'elle est tranquille pour 6 heures.

Tant bien que mal, on arrive à redresser la boite et la remonter.

29 Oct. Le lendemain on reprend notre chemin, la route est maintenant bien seche, et apres 140km de terre, on entre comme deux cowboy dans le petit bled de 'Tres Lagos', où Jorge fait ses commissions.
'Hay todo en Tres Lagos' = il y a tout à Tres Lagos. A vrai dire il n'y a pas grand chose, si ce n'est un joli petit camping, et encore 110km de terre avant une vraie ville.

30 Oct. Le paysage est de plus en plus montagneux. On passe devant des lacs bleus turquoises avec des icebergs venant des glaciers. On se dit que cela valait vraiment la peine, meme avec la chute.

31 Oct - 2 Nov El Calafate
Voila la grosse ville, pleins de touristes, des prix de fous et le fameux glacier (magnifique sous la pluie). On se repose un peu.

3 Nov
On reprend la route, et pour la premiere fois on a vraiment du vent (50km/h). C'est assez bizarre, on roule même penché à droite dans des virages à gauche. Parfois on est vent arriere est alors plus de bruit, on a l'impression que tout va au ralenti. L'ombre des nuages va à la meme vitesse que nous.

On retraverse maintenant d'ouest en est, et on repasse donc par la pampa. Ici c'est encore plus desertique qu'ailleurs. Il n'y a meme plus d'animaux. Les motards se rendront compte : pas un seul moucheron sur la visiere en 5 jours et 900km.
Au moins dans le desert il y a des dunes.

4 Nov
Nous sommes maintenant à Rio Gallegos , et d'apres le site web de la poste, mes papiers sont toujours à Buenos Aires. C'est ennuyeux car ils avaient promis entre 2 et 4 jours pour la livraison, et cela fait déjà 6. On va surement devoir attendre jusqu a lundi. Coté voyage, on a largement depassé les 10 000km, en plus de 2 mois en Argentine. Je sais que pour les francais en RTT, ce ne sont encore que des bonnes vacances, mais pour nous cela fait vraiment 'annee sabatique'.. On est maintenant bien habitué à cette vie nomade, sans trop d'horaire. Il y a juste ces satanés WE qui nous font souvent perdre du temps.

Les photos.
Posté le : November 4, 2005 - Vers le sud (sev) ------- Argentine7 Commentaire(s)

7 Nov
Hello,
On est toujours à Rio Gallegos.
Où sont nos papiers ? (suivre en direct).
Bref apres 20 CHF de telephone, ils n'ont pas pu nous dire. "Normalement cela prend 2-4 jours".

Ils ont été postés à lausanne le 27.

Severin.
Posté le : November 7, 2005 - Rio Gallegos (sev) ------- Argentine3 Commentaire(s)




©2005-2006 by PetiteViree.com